| Le réseau REDIA | |
| DIAMIP, Réseau Diabète en Midi-Pyrénées, est un réseau de santé regroupant des professionnels de santé médicaux et paramédicaux dont le but est d'améliorer la prise en charge des patients diabétiques dans la région Midi-Pyrénées. DIAMIP a créé en 2005 le réseau REDIA-32, dans le but d'organiser des campagnes de dépistage de la rétinopathie diabétique. Une première campagne itinérante par camion, financée par le FAQSV, s'est déroulée dans le département du Gers, de novembre 2005 à octobre 2006. Le fonctionnement du réseau a ensuite été modifié avec mise en place du rétinographe dans différents sites successifs pendant plusieurs mois. Le dispositif étant proposé aux médecins généralistes qui peuvent y adressé leurs patients éligibles. Le financement est assuré par la DRDR et l'aide de l'URML : LES CAMPAGNES DE DÉPISTAGE GERS (REDIA-32)
Haute-Garonne Ariège (REDIA-3109) Lavelanet : décembre 2008 à mai 2009 Baraqueville: mars2014 à juin 2014 (en cours)
Le dépistage de la rétinopathie diabétique : Pour qui et pourquoi ? -----> ACTUALITÉS DU DÉPISTAGE La campagne de dépistage à Saint-Céré (46) s'est terminée en juillet 2012. Le rétinographe se trouve depuis le 6 mars 2014 à la Maison d'Accueil Spécialisée, Lieu-dit Le Plantier, route de Camboulazet 12160 BARAQUEVILLE. Pour quels patients ? Le dépistage s’adresse aux patients diabétiques n’ayant pas bénéficié d’un fond d’œil dans la dernière année. Comment ça se passe ?
Une orthoptiste formée, réalise les rétino-photographies grâce au Rétinographe numérique non mydriatique. Elle transmet les clichés par voie électronique et sécurisée à un ophtalmologiste pour interprétation. Un compte-rendu des résultats est adressé au médecin traitant et au patient. Points importants, modalités de prise de rendez-vous :
Le patient doit s’adresser à son médecin généraliste ou diabétologue qui dispose de tous les renseignements. Cet examen ne nécessite pas de dilatation pupillaire mais un minimum de coopération de la part du patient qui doit rester assis quelques minutes. L’existence d’une cataracte sévère peut rendre l’examen ininterprétable. Qui fera le suivi ophtalmologique ultérieur ? Le suivi ophtalmologique ultérieur sera effectué par l'ophtalmologiste " habituel " du patient ou celui que vous choisirez d'un commun accord avec lui.
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Le dépistage de la rétinopathie diabétique est proposé aux patients diabétiques dont le suivi ne répond pas aux recommandations de l’ANAES et de l’ALFEDIAM.
La rétinopathie diabétique est la première cause de cécité avant l'âge de 50 ans, la troisième après 50 ans, après la DMLA et le glaucome. La prévalence de la rétinopathie diabétique augmente avec la durée du diabète et l'importance de l'hyperglycémie chronique.
Dans la population diabétique, environ 45% des diabétiques traités par insuline et 17% des diabétiques traités par hypoglycémiants oraux ont une rétinopathie diabétique.
Après 20 ans d'évolution du diabète, plus de 90% des diabétiques de type1 et plus de 60% des diabétiques de type 2 ont une rétinopathie diabétique.
Une coopération entre l'ophtalmologiste, le diabétologue et le médecin généraliste est indispensable pour motiver le patient à accepter une surveillance ophtalmologique régulière. Les principes de cette surveillance et les modalités du traitement sont bien connus et largement acceptés par la communauté médicale, mais malheureusement de très nombreux patients ne bénéficient pas encore du suivi ophtalmologique nécessaire. 20% des diabétiques ne bénéficient d'aucun suivi ophtalmologique 58,5% ont un délai entre 2 consultations ophtalmologiques largement supérieur à une année.
Les résultats régionaux de l’enquête ENTRED Midi-Pyrénées 2002 ont montré que plus de 48,5% des diabétiques analysés n'avaient pas bénéficié d’une consultation en ophtalmologie dans l’année précédant l’étude.
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